Manifestations contre le gouvernement : troubles dans les gares, des dizaines de manifestants ont été arrêtés depuis le matin

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Au cours des manifestations à travers le pays, des dizaines de manifestants ont été arrêtés, dont huit dans les postes de défense de Tel Aviv et Herzliya. La police avertit : « Descendre sur les quais – c’est un danger de mort évident.

Hidabrouth

Le « Jour de la perturbation » des manifestants antigouvernementaux de gauche est arrivé dans l’après-midi (mardi) dans les gares à travers le pays. L’un des manifestants a tiré le frein d’urgence d’un train circulant dans la région de Hadera et l’a fait s’arrêter brusquement. La police a arrêté le suspect en flagrant délit.

Des centaines de manifestants sont descendus sur les quais de plusieurs gares à travers le pays, provoquant des embouteillages. La police a bloqué l’entrée de la gare Hachalom à Tel-Aviv, n’autorisant l’entrée qu’aux personnes munies de billets de transport. Les trains ont reçu l’ordre de ne pas s’arrêter à cette gare.

Lors d’une manifestation à la gare Hachalom à Tel-Aviv, un journaliste de Channel 14, Ati Shaliu, a été attaqué par l’un des manifestants. L’organisation des journalistes hommes et femmes a condamné l’attaque : « Il n’y a pas de place pour les manifestations de violence contre les journalistes et les équipes des médias. Il est impossible d’une part de manifester en faveur de la démocratie et de la liberté d’expression, et en même temps de s’en prendre aux l’émission et attaquer les journalistes ! »

La police nous a informés que lors des manifestations d’aujourd’hui, 37 personnes ont été arrêtées jusqu’à présent, dont huit dans les gares de la Hagana à Tel Aviv et Herzliya. Deux manifestants ont été arrêtés à Herzliya, soupçonnés d’atteinte à l’ordre public. Six autres manifestants ont été arrêtés à la gare de Hagana. La police a déclaré que « les suspects attendaient à l’entrée de la gare, et au moment voulu, ils sont descendus sur les quais et ont bloqué les portes du train. La police qui s’y trouvait a reconnu l’organisation, les a immédiatement arrêtés et le train a poursuivi son voyage. Les six suspects ont été conduits au commissariat pour y être interrogés ».

La police a souligné que « les policiers sur le terrain ont reçu pour instruction de ne pas autoriser les personnes à descendre sur les rails. Il s’agit d’un danger manifeste pour la vie, et il est de notre devoir de protéger la sûreté et la sécurité des citoyens ». Il faut appeler les manifestants à agir de manière responsable et à obéir aux instructions des policiers sur le terrain. La police agit avec la nécessaire proportionnalité, tout en maintenant un juste équilibre entre la liberté d’expression et de protestation et le maintien de l’ordre public. Si les limites de la loi sont dépassées violée, la police sera obligée de rétablir l’ordre avec tous les moyens à sa disposition. »

Plus tôt, des policiers à l’intersection de l’ancre ont arrêté un manifestant qui a violé l’ordre public et agressé un policier lors de son arrestation. Selon le communiqué de la police, « Des policiers du commissariat de Sadot ont été retenus ce matin au carrefour d’ancrage sur la route 4 pour y maintenir l’ordre public et la fluidité de la circulation. Lors de la manifestation, les manifestants ont commencé à enfreindre l’ordre et à bloquer le carrefour. Alors que les manifestants se dispersaient, la police a arrêté deux manifestants, et lors de son interpellation, l’un d’entre eux soupçonné d’avoir enfreint l’ordre s’en est pris à un policier qui se trouvait à côté de lui et a brisé la hampe du drapeau qu’il tenait à la main sur le corps du policier.

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