Monsieur le Président d’Israël, quand dénoncerez-vous ces deux malotrus ?

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Par Jean-Pierre Lledo

 Alors que nous n’avons même pas fait encore le deuil du 7 Octobre.

Alors que chaque jour nos soldats tombent, que leurs familles les pleurent, que nous tous les pleurons.

Alors que chaque jour chaque famille qui a une fille, un fils sur le front, redoute la visite des deux soldats porteurs de la mauvaise nouvelle.

Alors que chacun d’entre nous tremble pour chacun d’entre eux qui pourraient être nos enfants, nos sœurs, nos frères.

Alors que malgré les sacrifices déjà consentis, notre peuple est prêt à d’autres sacrifices pour dé’hamassisé totalement la bande de Gaza, et, comme cela sera sans doute aussi nécessaire, la Judée-Samarie.

Alors que le soldat Ben Zussman, 22 ans, de Jérusalem nous a laissé in testament qui commence ainsi : « Je vous écris ce message sur le chemin de ma base. Si vous lisez ceci, quelque chose a dû m’arriver. Comme vous me connaissez, il n’y a probablement personne de plus heureux que moi en ce moment. Ce n’est pas seulement que j’étais sur le point de réaliser mon rêve, mais je suis heureux et reconnaissant d’avoir eu le privilège de protéger notre beau pays et notre peuple d’Israël. »[1]

Alors que les diverses composantes de notre société qui s’étaient opposées lors du débat sur la Réforme judiciaire, ont dès le 8 octobre et sans la moindre injonction, su unir leurs forces contre ceux dont le projet demeure la mort de tous les Juifs d’Israël.

Alors que la motivation de nos soldats est maximale car ils savent qu’ils sont notre bouclier, celui d’Israël en tant que pays unique du peuple juif souverain.

Alors que le moral de nos soldats du front dépend néanmoins du soutien des arrières.

Alors que le consensus a été immédiat pour remettre à l’après-guerre, l’enquête sur les défaillances du 7 octobre.

Alors que presque toutes les forces politiques ont su mettre en sourdine leurs divergences, afin que nos adversaires ne profitent de nos divisions.

Ne voilà-t-il pas que deux politiciens véreux, et pour ne pas les nommer, Ehud Barak et Yair Golan, n’ayant même pas eu le courage de créer un parti politique, et qui hier avaient instrumentalisé le mouvement contre la Réforme judiciaire, tentent aujourd’hui de refaire la même opération en instrumentalisant le collectif des parents de kidnappés, dans le but avoué cette fois de faire démissionner le gouvernement et son chef, Benjamin Netanyahou ?

Ces deux tricheurs[2] ne dissimulent même plus leur objectif : piloter un coup d’Etat et prendre la place de ceux qui ont été élus. Ils ne dissimulent même plus leur tactique qui consiste à ‘’noyauter’’ des mouvements ayant d’autres objectifs, afin de leur imposer les leurs.

Voilà qui au moins l’avantage de la clarté.

« Nous devons affirmer que le public doit agir en temps de guerre, pas seulement parce que c’est important, mais parce qu’il s’agit quasiment d’une obligationCette nouvelle protestation ne devra pas être identifiée avec celle contre la réforme judiciaire même si ce sont les mêmes personnes qui l’organisent et qui y participeront… », annonce le premier.

« Nous devons assiéger la Knesset, un quart de million de personnes, un demi-million de personnes, un million de personnes. Nous devons paralyser ce pays. » surenchérit le second.

PARALYSER CE PAYS !

Tel est l’objectif proclamé alors que notre pays est en pleine guerre. Comment les nommer sinon comme des TRAITRES.

En temps de guerre, un tel appel serait passible de la prison, pour le moins, voire du poteau d’exécution.

Monsieur le Président d’Israël,

Vous dont la fonction est d’incarner la sagesse et la morale, ne croyez vous pas qu’il est temps et de votre devoir le plus impérieux de dénoncer cet appel et ces deux malotrus ?

Tel Aviv le 15 Décembre 2023, Jean-Pierre Lledo

[1] https://www.jforum.fr/testament-dun-soldat-tombe-la-semaine-derniere-au-combat.html

[2] https://lphinfo.com/ehud-barak-prepare-le-retour-de-la-protestation-contre-le-gouvernement-yair-golan-veut-assieger-la-knesset/

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