Le président américain Donald Trump a déclaré mardi qu’après le déménagement de l’ambassade des Etats-Unis de Tel Aviv à Jérusalem le 14 mai, Israël « devra payer un prix plus élevé » lors des négociations avec les Palestiniens car « c’est à leur tour » d’obtenir « quelque chose de très bien ».
S’adressant à la foule pendant un rassemblement à Charleston, en Virginie occidentale, le président Trump a été acclamé lorsqu’il a rappelé le transfert de leur ambassade en Israël dans la ville sainte, reconnue en décembre comme la capitale de l’Etat hébreu.
Tout en affirmant qu’il avait « mis Jérusalem sur la table » malgré le fait que les dirigeants étrangers l’ont exhorté à ne pas reconnaître la ville sainte comme capitale, M. Trump a clairement indiqué que les Israéliens devraient être prêts à faire d’importants compromis dans les futurs pourparlers avec les Palestiniens.
« Israël devra payer un prix plus élevé car il a gagné une très grosse chose », a-t-il dit.
Répétant à plusieurs reprises qu’il avait empêché que la question du statut de Jérusalem ne soit un obstacle dans des négociations de paix fructueuses, Trump a déclaré que les Palestiniens tireraient bientôt profit de cette décision. « Ils obtiendront quelque chose de très bien car c’est leur tour », a-t-il déclaré.
Le président américain Donald Trump parle de l’engagement américain en Afghanistan sur la base militaire de Fort Myer, le 21 août 2017, à Arlington, en Virginie, dans l’est des Etats-Unis MARK WILSON (GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives)
Le président a également critiqué ses prédécesseurs pour ne pas avoir concrétisé la promesse américaine de longue date de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël, et d’y déplacer leur ambassade dans l’Etat hébreu :
« Je comprends désormais ce qu’il s’est passé. Beaucoup de présidents ont dit « nous allons le faire » et ils ne l’ont pas fait, mais moi j’ai tenu ma parole. Et je comprends pourquoi ils ne l’ont pas fait auparavant, car les dirigeants étrangers nous disent de ne pas le faire, et nous inondent d’appels en nous suppliant en nous disant: « Ne le faites pas s’il vous plait » », a ironisé Trump.
Par ailleurs, d’après une information du quotidien Israel Hayom, le président américain devrait révéler son plan de paix – également surnommé « l’accord du siècle » – le 25 septembre prochain lors de la prochaine réunion de l’Assemblée générale des Etats-Unis à New York.
Interrogé sur la question, le conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton a affirmé : « Nous continuons d’avoir des discussions et des consultations à ce propos, mais il y n’y a pas encore de décision qui a été prise, nous n’avons pas encore les détails complets de cet accord », lors d’une conférence de presse à l’occasion de son déplacement en Israël.
Donald Trump a également essuyé mardi un double coup dur judiciaire, avec son ancien avocat qui l’a personnellement impliqué devant un juge et, simultanément, son ex-chef de campagne qui a été déclaré coupable à son procès.
Deux juridictions différentes pour deux affaires distinctes, mais une même ombre planait au-dessus des tribunaux d’Alexandria et de New York: celle du milliardaire républicain, dont le mandat à la Maison Blanche est empoisonné par les affaires judiciaires qui impliquent plusieurs de ses proches et menacent de l’atteindre directement.
Source www.i24news.tv
