Liebermann : « On n’a pas le droit de refaire les erreurs faites avec Chalit »

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Dilemme cornélien : à nouveau, Israël se trouve aux prises avec le ‘Hamas, quand les restes funéraires d’un jeune soldat sont entre leurs mains, et que, de l’autre côté, la famille monte sur les barricades contre l’establishment, tout comme cela a été le cas en faveur de Chalit, remuant ciel et terre pour que l’Etat accepte les exigences du ‘Hamas et fasse tout pour que ce jeune revienne chez lui. De la sorte, plus de 1000 (MILLE) terroristes ont été libérés, et un nombre important d’entre est revenu à sa sombre œuvre – ce qu’on savait dès le départ.

Là, c’est la famille Goldin qui lance une campagne, et elle est particulièrement virulente à l’égard du ministre de la Défense, Avigdor Liebermann, qu’elle traite de faible et lui reproche son manque de parole.

Aucun doute que la situation de ces familles est plus que triste, mais, d’abord, leurs enfants ne vivent plus, ce qui fait tout de même une grande différence. Mais surtout, dit le ministre, « on n’a pas le droit de refaire les erreurs commises avec Chalit » : libérer une telle quantité de criminels, dont on sait pertinemment qu’ils vont le plus vite possible reprendre la route du terrorisme, est-ce sérieux ?

« Parmi les libérés, on trouve Ma’hmoud Kwasma, qui a financé par la suite l’enlèvement et le meurtre des trois jeunes, et Yi’hié Sanwar, qui dirige à présent le ‘Hamas dans la Bande de Gaza, et qui présente des exigences inadmissibles pour rendre ces corps et empêche d’arriver à une conclusion.

« On n’a pas le droit d’oublier que, depuis lors, 202 terroristes libérés alors ont à nouveau été repris par les forces de sécurité pour terrorisme, et 101 d’entre eux sont encore incarcérés. 7 Israéliens ont trouvé la mort à la suite de l’intervention de gens de cette troupe. »

Ce débat a éclaté à l’occasion de la démission du responsable des tractations avec l’ennemi pour parvenir à la libération de soldats prisonniers – morts ou vivants.

Les familles concernées par ce sujet, Goldin et Chaoul, ont lancé leur campagne sous le slogan « Hadar et Oron [les deux prénoms de ces soldats] meurent d’envie d’avoir une tombe en Israël ». Elles reversent à Liebermann ses expressions d’alors, quand il disait qu’il fallait descendre Hania en 48 heures : « Or ont déjà passé 10.800 heures depuis lors, et les dirigeants du ‘Hamas se moquent de nous depuis lors. Il parle des exigences dures de la part de Sanwar : dommage qu’Israël n’ait pas des exigences de cet ordre. »

De plus, ajoutent-ils, Israël offre à ses prisonniers des conditions optimales d’incarcération, ouvre le passage à Rafia’h sans exiger la moindre chose en retour, laisse passer des milliers de camions de ravitaillement, entre autres conduites élégantes…

Pas facile à gérer.

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