La méthode Netanyahou fonctionne ? La Nouvelle-Zélande fait le premier pas…

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Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu attends a ceremony held at Mount Herzl military cemetery in Jerusalem, on Israeli Remembrance Day, which commemorates Israel's fallen soldiers and Israeli civilians killed in terror attacks. May 1, 2017. Photo by Amit Shabi/POOL

Par David Sebban

C’est un signe qui ne trompe pas, Gerry Brownlee, le nouveau chef de la diplomatie néo-zélandaise est entré en fonction, le jour même où Israël célébrait son 69e anniversaire. L’une de ses premières décisions à ce poste aura été d’écrire à Binyamin Netanyahou dans le but de tourner la page de la brouille entre les deux pays.

« J’ai écrit un courrier avec M. Netanyahou hier, tout d’abord pour présenter mes meilleurs vœux à l’occasion de leur journée de l’Indépendance, mais également pour manifester mon désir de relancer les relations entre Israël et la Nouvelle-Zélande, en reconnaissant que nous avons une synergie dans le secteur de l’innovation, de l’agriculture et d’autres choses encore », a déclaré Brownlee aux médias locaux.

La crise entre la Nouvelle-Zélande et Israël remonte au mois de décembre dernier, lorsque le prédécesseur de Gerry Brownlee a initié (avec le Sénégal et d’autres) la résolution 2334 du Conseil de sécurité de l’ONU, condamnant « les implantations israéliennes de Cisjordanie » (les localités juives de Judée-Samarie).

La méthode Netanyahou

Netanyahou avait été irrité au plus haut point par l’attitude de la Nouvelle-Zélande qui avait pris le relais de l’Egypte aux Nations-Unies, aux côtés de pays comme la Malaisie et le Venezuela. En guise de représailles, le Premier ministre israélien avait ordonné dans la foulée, une série de mesures diplomatique contre Wellington dont le rappel « immédiat » de son ambassadeur et l’annulation des visites en Israël de l’ambassadeur non-résident de la Nouvelle-Zélande.

La volonté du nouveau chef de la diplomatie néo-zélandais de se rapprocher d’Israël vient renforcer la stratégie assez récente du Premier ministre israélien, qui n’hésite plus à donner de la voix contre les détracteurs d’Israël dans le monde, y compris lorsqu’il s’agit de « pays amis ». Le refus de rencontrer la semaine dernière le chef de la diplomatie allemande en visite en Israël n’a pas provoqué de crise avec Berlin. Quant à l’annulation par Netanyahou, il y a quelques mois, de la visite du Premier ministre ukrainien en Israël, elle aura également porté ses fruits : l’Ukraine a voté cette semaine contre la résolution de l’Unesco, déniant à Israël toute légitimité sur Jérusalem.

Source Coolamnews.com

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