Le ministre de la Santé en Israël présente son projet de marquage de produits

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Il ne s’agit pas cette fois-ci d’un étiquetage de produits destiné au boycott de produits israéliens mais d’une initiative bienvenue du ministre de la Santé le rav Ya’akov Litzman. Ce dernier livre depuis quelques années une véritable croisade contre la malnutrition chez les enfants comme chez les adultes et sa dernière réforme annoncée consiste dans le marquage des produits alimentaires selon leur degré de nocivité.

Dès le mois de mars 2018, tous les produits alimentaires devront porter une mention bien visible mettant en évidence par des points rouges la présence élevée de trois facteurs de maladies: les hydrates de carbone (sucre), le sodium (sel) et les graisses saturées (trans). A l’opposé, les aliments qui contiennent des quantités modérées de ces trois éléments seront indiqués par des pastilles vertes.

Cette réforme entre dans le cadre d’un vaste programme souhaité par le ministre qui avait à cet effet nommé une commission chargée de faire des propositions pour changer les habitudes alimentaires de la population israélienne et augmenter la transparence dans l’industrie agro-alimentaire, le marché des produits alimentaires et la restauration. Cette commission était présidée par le directeur-général du ministère de la Santé, Moshé Bar-Simantov.

Les chiffres du ministère de la Santé font état d’une augmentation des cas d’obésité, de diabète et de maladies cardio-vasculaires qui en plus de provoquer une mortalité accrue coûtent énormément à l’Etat.

Cette réforme a obtenu l’aval du ministère de la Justice. Le ministre de la Justice a prévenu que tout le monde sera concerné par cette réforme sans exception y compris dans le domaine de la restauration rapide, visant notamment les chaînes telles que McDonald, Burger King etc.

Pour Moshé Bar-Simantov, cette réforme est en fait une révolution dans le domaine de l’alimentation car désormais les consommateurs pourront choisir les produits qu’ils consomment en toute connaissance et être au courant des dangers.

Photo porte-parole ministère de la Santé

Source www.lphinfo.com

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