La police recommande l’inculpation de trois députés arabes

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La police a soumis mardi sa recommandation d’inculper trois députés arabes du parti Balad : Hanin Zoabi, Jamal Zahalka et Juma Azbarga, pour une série d’infractions pénales éthiques.

La police a terminé son enquête sur les trois parlementaires, affirmant que des preuves suffisantes ont été rassemblées pour accuser Zoabi, Zahalka et Azbarga d’avoir frauduleusement obtenu des avantages, falsification, blanchiment d’argent, fraude et abus de confiance, entre autres infractions.

L’affaire va maintenant être portée au bureau du procureur de l’Etat.

L’unité antifraude Lahav 433 de la police israélienne, en collaboration avec le département économique du bureau du procureur, a enquêté sur les rapports de campagne électorale de 2013 et 2015 soumis par Balad au bureau du contrôleur de l’Etat.

Les trois députés sont soupçonnés d’avoir régulièrement falsifié des documents pour cacher au contrôleur de l’Etat le fait qu’ils recevaient des millions de shekels en dons illégaux.

La police a saisi des reçus falsifiés et des documents énumérant les dépenses exagérées des partis pour dissimuler les dons illicites, et des dizaines de fonctionnaires du parti ont été interrogés, y compris des activistes politiques et des responsables des bureaux locaux du parti dans tous le pays.

L’enquête a été lancée à la suite d’un rapport du contrôleur de l’Etat, qui a soulevé la suspicion que des millions de shekels prétendument donnés au parti par différents éléments en Israël et à l’étranger auraient été rapportés frauduleusement comme provenant de centaines de donateurs en Israël.

La police a perquisitionné les domiciles et les bureaux des suspects, y compris les différents bureaux appartenant au parti, saisissant des documents, des biens et des comptes bancaires.

Un mois après que l’enquête ait été rendue publique, des manifestants ont manifesté devant les bureaux de Lahav 433, affirmant que l’enquête équivalait à une « persécution politique destinée à humilier le parti ».

La député Zoabi avait déclaré à l’époque : « Nous sommes certains que c’est une persécution politique sans justification. Au lieu que la police emploi des policiers pour éradiquer la violence et le crime qui mettent en danger nos vies, ils nous envoient 3000 policiers pour des persécutions politiques, alors que seulement 30 policiers sont envoyés sur les lieux d’un meurtre. »

Elle a poursuivi en disant que « la police prétend que nous subventionnons les activités nationales – je ne pense pas qu’il y ait de crime là-dedans, et nous continuerons à l’appuyer. S’il y a quelqu’un sur qui enquêter, c’est le Premier ministre. Je suis certaine que si cela était arrivé à des militants (politiques) juifs, il n’y aurait pas de mandat d’arrêt émis, mais quand il s’agit de Balad, le traitement est complètement différent. »

Encore des mensonges de cette députée arabe antisémite, quand on sait le nombre de ministres et députés juifs qui ont fini en prison pour des questions de fraude, de l’ancien premier ministre Ehoud Olmert au député religieux Arieh Deri. En fait, ce serait une première, de bonne augure, de voir ces extrémistes arabes derrières les barreaux, bien qu’on puisse espérer qu’ils le soient un jour, aussi, pour collaboration avec l’ennemi et des groupes terroristes.

Source www.juif.org

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