« La situation s’est renversée », disons-nous dans l’un des textes de Pourim. Cf. à l’ONU…

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Une des nouvelles les plus impressionnantes de ces jours de Pourim nous semble être, a priori, si nous ne faisons pas erreur, l’annulation du projet des Etats Unis de faire passer une décision au Conseil de Sécurité de l’ONU forçant Israël à cesser le combat dans la bande de Gaza.

Nous avons vu vendredi après-midi une information à cet égard, et il nous a semblé alors que c’est exactement ce que nous avons vécu à Pourim, que la grande menace qui se profilait contre le peuple juif, un génocide généralisée partout dans le monde, avait été annulée, et remplacée par la mise à mort de Haman, de ses enfants et des partisans de sa conduite. Là aussi, semblait-il, la décision très inquiétante des Etats Unis de Biden de faire passer une décision au niveau du Conseil de Sécurité, forçant Israël à baisser les bras et à abandonner sa lutte contre le ‘Hamas, ce nouvel ‘Amalek meurtrier de la génération (soutenu de nos jours, ouvertement, par 70% des Palestiniens, ne l’oublions pas, ce qui prouve quelque chose quant au danger terrible qui nous guette), a connu un revers du même ordre, un revers historique et surprenant.

En effet, la Russie et la Chine, eux aussi ayant droit au véto dans le cadre de l’ONU, se sont opposées à une telle décision ! Israël peut souffler.

Pourquoi ? On peut imaginer que la Russie ne veut pas non plus que l’on puisse s’immiscer dans ses décisions, en particulier pas dans sa conduite en face de l’Ukraine, et une telle obligation imposée à Israël dérangerait sa propre politique.

Toutefois, Macron, apprend-on ici de Ma’ariv, va tenter de présenter une nouvelle formule de ce projet, afin d’avoir gain de cause et d’obtenir pour sa part une telle décision contre Israël, mais il est fort probable que nos nouveaux soutiens, la Russie et la Chine, interviendront à nouveau et entraveront la réalisation d’une telle déclaration plus qu’inquiétante pour Israël.

Il est difficile de ne pas voir en ce retour de manivelle une expression de la fantastique bénédiction de Pourim, « venahafokh hou », c’est le contraire qui est arrivé, et tout s’est renversé, pour notre plus grand bien !

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