La vraie raison pour laquelle la loi Ben Gvir passera avant que le gouvernement ne prête serment

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Après que la loi modifiant l’ordonnance sur la police a été adoptée en plénum à la Knesset en première lecture, ce matin, le député Wasserlauf du parti a expliqué la raison pour laquelle il insiste pour l’adopter maintenant et ne pas attendre après l’investiture.

JDN

Après la loi modifiant l’ordonnance sur la police, dite « loi Ben Gvir », votée en première lecture au plénum de la Knesset hier soir dans le but de la faire passer en deuxième et troisième lectures avant l’investiture du gouvernement, ce matin (mercredi), le député Yits’hak Wasserlauf du parti Agoudath Israël a expliqué dans une interview à Galé Tsahal la raison pour laquelle ils insistent pour le passer maintenant et ne pas attendre après l’assermentation du gouvernement. « La loi passera en deuxième et troisième lectures avant que le gouvernement ne prête serment. Nous voulons nous assurer que notre public a voté pour nous, s’il avait voulu voter pour le Likoud, il aurait voté pour le Likoud », a-t-il déclaré.

Pendant ce temps, Ben Gvir a expliqué aujourd’hui dans une colonne pour Walla la raison d’être de la loi : « Pour le bien de tous les citoyens d’Israël, je me bats ces jours-ci pour modifier l’ordre de la police. La situation actuelle dépend d’un ancien ordre archaïque, de l’époque du mandat britannique, dont l’essentiel a été modifié en 1970. Des délibérations de la commission, je constate un phénomène étrange : la majorité des membres de la Knesset, ainsi que les différents conseillers juridiques, admettent que l’ordonnance n’est pas pertinente et ne permet pas au ministre d’agir pour accomplir sa politique.

« La plupart des orateurs admettent également que dans la pratique, le ministre est autorisé et doit définir la politique ainsi que vérifier pourquoi le traitement des affaires prend du temps et pourquoi la police n’applique pas certaines infractions définies comme un crime d’État. Cependant, en tant qu’ami et collègue de l’opposition m’a dit : « Ben Gvir, tout est politique, à la fin même si on est d’accord avec la proposition, on ne votera pas pour parce qu’on doit s’y opposer », a-t-il ajouté.

Pour rappel, le plénum de la Knesset a approuvé hier soir en première lecture le projet de loi modifiant l’ordonnance sur la police, du député Itamar Ben Gvir. 63 membres de la Knesset ont soutenu la proposition contre 53 qui s’y sont opposés et il a été renvoyé ce matin en commission spéciale pour préparer pour une deuxième et troisième lecture – probablement la semaine prochaine. Au début du débat, il a parlé de Ben Gvir et a attaqué ceux qui critiquent le changement qu’il propose dans la loi. Entre autres, il a affirmé que « seul dans la police affirme que le commissaire n’est pas subordonné au ministre », alors qu’en arrière-plan des cris de membres de la future opposition se faisaient entendre.

Selon la loi, il est proposé de réglementer les relations entre le commissaire de police et entre le gouvernement et le ministre, de la même manière que celles qui sont réglementées entre le chef d’état-major et les forces armées israéliennes et entre le gouvernement et le ministre de la Défense. Il sera déterminé que le commissaire sera subordonné au gouvernement et au ministre. En outre, le ministre sera autorisé à définir la politique de la police et les principes généraux de son activité, dans l’esprit des conclusions des commissions publiques en la matière. Cette politique fera référence, entre autres, aux priorités, aux plans de travail, aux consignes générales et à l’exercice de ses pouvoirs en matière de budget policier.

Nul doute que ce changement permettra de régulariser le travail de la police, qui, parfois, ne correspond pas à ce qu’il y avait lieu d’attendre de sa part.

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