Netanyahou à Smotrich : « Moody’s ne connaît pas la force d’Israël, avec l’aide de D’, cela va changer »

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Netanyahou et Smotrich, suite au changement de la cote de crédit d’Israël : « L’inquiétude soulevée par les analystes de Moody’s concernant la controverse publique et son effet sur la stabilité politique et économique d’Israël est naturelle pour ceux qui ne connaissent pas la force de la société israélienne ».

JDN

Dans une déclaration conjointe ce soir (samedi soir) du Premier ministre Benjamin Netanyahou et du ministre des Finances Bezalel Smotrich, en réponse à la prévision de note de crédit « stable » de l’agence de notation Moody’s, au lieu de « positive », ils contestent en fait la décision de l’entreprise. « L’économie d’Israël est stable et solide et avec l’aide de D’, elle le restera », ont-ils commencé, tout en accusant l’agence de notation de ne pas comprendre ce qui se passe en Israël.

« Les analystes de l’agence de notation Moody’s reconnaissent à juste titre la solidité de l’économie israélienne dans tous les indicateurs et le leadership économique correct et responsable que nous menons dans la gestion avisée des dépenses publiques et dans la promotion de réformes propices à la croissance. La composition de l’administration des dépenses publiques et la réduction de la dette publique soutiennent et continueront de soutenir la croissance de l’économie et l’augmentation de la croissance et de la productivité, ainsi que la réduction de la régulation, l’investissement dans l’intégration des populations au marché de l’emploi et la création de un environnement de marché libre plus compétitif et plus efficace », ont-ils ajouté.

Selon eux : « Nous votons un budget responsable et orienté vers la croissance et les infrastructures et maintenons les cadrages budgétaires afin de lutter contre l’inflation et le coût de la vie, et nous promouvons une loi d’ajustement drastique qui permettra l’accélération des projets d’infrastructures nationales, la suppression des barrières dans le secteur du logement et de l’importation, la réduction de la réglementation et de la bureaucratie, la promotion de la concurrence sur le marché des capitaux et le secteur bancaire et la lutte contre le marché noir en tant que générateur de centres de criminalité organisée afin de restaurer la gouvernance et le personnel sécurité. »

Les deux ont critiqué : « L’inquiétude que les analystes de Moody’s soulèvent au sujet de la controverse publique et de son effet sur la stabilité politique et économique d’Israël est naturelle pour ceux qui ne connaissent pas la force de la société israélienne. Comme ceux qui croient en la force de la société israélienne, son unité et sa capacité à surmonter les conflits et les crises, comme nous l’avons fait à maintes reprises dans le passé, nous sommes convaincus qu’il en soit ainsi avec l’aide de D’ cette fois-ci également. »

« L’État d’Israël est une démocratie forte, et par conséquent, les citoyens d’Israël maintiennent un discours animé sur des questions qui sont une source de discorde au sein de la société israélienne et qui sont des signes de la force de la démocratie israélienne. De par leur nature, les différends politiques conduisent à des protestations et peuvent créer une incertitude temporaire, ce sont des risques qui sont pris en compte et définis dans les évaluations économiques de l’État d’Israël. Il n’y aura aucun mal à la démocratie israélienne et à l’économie israélienne. Et nous continuerons à diriger une politique économique, sécuritaire et sociale responsable et tout faire pour une économie israélienne stable, en croissance et prospère », ont-ils ajouté à la fin.

Certains ont relevé le fait que l’on n’entend jamais Netanyahou évoquer « l’aide de D' ».

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