Vers quoi va le monde politique israélien ?

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L’évènement que constitue de la démission de la députée Silman, présidente de la coalition, nécessite un peu de réflexion. Tentons de l’effectuer dans les quelques lignes suivantes.

En soi, on ne peut que tirer le chapeau face à cette personne, qui a su mettre au dessus de tout le non-respect de l’ancienne conduite dans le pays durant Pessa’h, qui consistait à interdire l’introduction du ‘hamets dans les hôpitaux publics, car cela pouvait déranger les personnes hospitalisées, et, à dire vrai, provoquer de vrais problèmes de cacherouth dans certains cas extrêmes. Mais la Haute cour de « justice » locale en a décidé autrement, qu’au contraire il faut respecter toutes les conduites en présence, et ne pas interdire cela (à savoir, la petite minorité qui ne respecte pas ces lois de Halakha indiquées par la Tora et les arabes…).

Le ministre préposé à la Santé, Nitsan Horovitz, du parti Mérets, a suivi les instructions de la Haute cour et a demandé aux hôpitaux de ne pas faire oppositions aux personnes désireuses de faire rentrer leur pain durant Pessa’h dans les hôpitaux.

Idith Silman, une députée assez religieuse, d’origine marocaine – ce qui a très certainement aidé pour son choix dans cette question -, a présenté sa démission à Bennet face à une telle position et à une telle profanation des règles religieuses du peuple juif, y voyant une trahison à la mission d’Israël.

Alors, quoi ? Cela fait que le présent gouvernement n’a plus moyen de gouverner le pays, n’ayant que 60 députés à sa disposition. Et 60 contre lui, et oh combien opposés au gouvernement actuel.

Que fait-on alors ? C’est là toute la question. Silman s’est vue offrir la 10e place dans le cadre du Likoud. Elle semble l’avoir mérité. Mais cela n’a strictement aucune incidence sur l’avenir. D’abord, parce qu’en premier lieu il faut chercher un second démissionnaire – ce qui est déjà moins improbable qu’auparavant. Puis tenter de former un gouvernement dans la situation actuelle, sans pousser à de nouvelles élections. Cela n’est pas évident.

Notons ici que c’est là les instructions données également par le rav Guershon Edelstein aux délégués de Déguel haTora.

Deuxième option : un 6e tour d’élection en quelques années. Les premiers résultats des sondages ne montrent pas une image très encourageante, parce que visiblement les chiffres semblent rester semblables à eux-mêmes, 50% pour l’un des ensembles, et 50% pour l’autre. Pour arriver à un résultat, il faudrait donc à nouveau faire appel à nos grands ennemis, les partis arabes. Cela a fait ses preuves cette fois-ci, et cela le fera encore plus une prochaine fois.

On avait appris l’autre fois un mot en yiddisch, vous vous souvenez ? « Plohnter ». La poisse, l’ennui, l’embarras, ou quelque chose de cet ordre. Peut-on dire mieux ? Sans doute y sommes-nous encore plongés.

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