En Israël, il a été décidé de se battre jusqu’à ce que les objectifs de l’opération soient atteints, même si des sanctions internationales lui étaient imposées. Un responsable politique s’est exprimé face aux « menaces » de l’Autorité palestinienne de ne pas accepter les fonds suite à leur diminution : « Ils n’en veulent pas, qu’ils ne les prennent pas ! » Sur la question des personnes enlevées : « Netanyahou a ordonné à Yossi Cohen de travailler dans le cadre de l’actuel chef du Mossad »
Be’hadré ‘Harédim – Abraham Freund
En Israël, la décision a été prise de mener le combat jusqu’à ce que les objectifs de l’opération soient atteints, même si des sanctions internationales lui sont imposées. Cependant, il s’agit d’une situation tout à fait désagréable et Jérusalem fait tout son possible pour l’éviter.
Entre-temps, un responsable politique a évoqué ce soir (dimanche) les menaces de l’Autorité palestinienne de ne pas prendre l’argent des impôts après la décision du cabinet de compenser les fonds transférés à Gaza et a déclaré : « S’ils ne les veulent pas, grand bien leur fasse ! »
La source a évoqué les combats contre l’organisation terroriste Hamas et a précisé : « Je ne vois pas de situation dans laquelle Israël n’aurait pas la responsabilité suprême de la sécurité à Gaza ». Selon lui, après la guerre, il ne suffit pas de restaurer Gaza, mais il faut la soumettre à un processus de dénationalisation.
La source a ajouté : « Cette culture (de vouloir tuer les Juifs) est profondément ancrée au sein de l’Autorité palestinienne. »
Concernant la question des personnes enlevées, le responsable politique a déclaré : « Yossi Cohen n’a pas été nommé pour servir de messager au nom du Premier ministre. Il a effectivement contacté le Premier ministre au début de la guerre avec un message d’un dirigeant arabe. Le Premier ministre a reçu le message, mais lui a demandé de travailler sous la direction de l’actuel chef du Mossad. »
Il convient de noter que le Premier ministre a envoyé Yossi Cohen ponctuellement pour une rencontre avec un dirigeant arabe et que tout le reste dépend ensuite du chef du Mossad.
La source a précisé que « les axes parallèles peuvent compliquer les choses ».
La source a décrit la manière dont les contacts sont menés et a déclaré : « Les contacts avec les Qataris sont gérés par l’actuel chef du Mossad en collaboration avec le quartier général des renseignements de Nitzan Alon et le chef du Shin Bet. Ils font rapport au Cabinet de Guerre. »
Selon lui, « Même s’il y a un cessez-le-feu en échange du retour des personnes enlevées, il sera temporaire et Israël continuera à œuvrer pour vaincre le Hamas ». Selon lui, « il n’y a eu aucune proposition de libération des citoyens étrangers ».
La source a abordé la question de savoir si la pression de l’opération terrestre avait entraîné un changement dans le désir du Hamas de conclure un accord sur la libération des otages ? Et il a dit : « Nous entrevoyons quelque chose, mais ce n’est pas encore mûr. Avant cela, nous n’avons rien vu. »
Sur la question de la normalisation avec l’Arabie Saoudite au lendemain de la guerre, il a déclaré : « Il y a des gens intelligents aussi bien en Arabie Saoudite qu’en Israël. L’activité que nous avons commencée avant la guerre pourra se poursuivre après la guerre, mais à condition que nous gagnons. »
La source a également abordé la question de l’avenir politique du Premier ministre et a déclaré : « Le Premier ministre se déplace et ne s’occupe que d’une seule chose, la gestion de la guerre. Le Premier ministre n’a pas l’intention de s’occuper maintenant de questions politiques. »
La source a précisé que « pendant Tzuk Eitan, personne au sein du cabinet n’a voté en faveur de l’occupation de la bande de Gaza ».
Au cours des dernières semaines qui ont suivi l’attaque contre les agglomérations d’autour de la bande de Gaza, la question se pose de savoir comment les habitants des colonies proches de la frontière libanaise, évacués entre-temps, pourront rentrer chez eux sans une action préventive qui éliminerait la menace.
Selon la source, « les colonies du nord pourront revenir grâce à l’ampleur et à la force de la victoire sur le ‘Hamas. En outre, Tsahal se préparera différemment – à franchir la frontière et pas seulement à l’infiltration d’escouades dans les agglomérations ». » L’armée israélienne sera plus disponible. Nous investirons dans l’armée. Le Hezbollah ne peut désormais pas franchir la frontière en raison de la préparation et de l’état de préparation de nos forces. C’est pourquoi l’éventualité de l’occupation du nord a été réduite. «
