L’achat d’un appartement pour un orphelin exonéré de certaines taxes

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La proposition du député Ya’akov Asher (notre photo), selon laquelle l’achat d’un appartement pour un orphelin sera exonéré des taxes d’achat et d’appréciation, a été approuvée par le Comité des finances.

La commission des finances a approuvé la loi du député selon laquelle l’achat d’un appartement pour un orphelin sera considéré comme l’achat d’un premier appartement et sera exonéré de la taxe d’achat et de la taxe sur la plus-value • « J’ai été choqué d’apprendre que les orphelins de la catastrophe de Méron qui ont acheté un appartement avec l’argent de l’indemnisation – ont dû payer la taxe d’achat comme s’il s’agissait d’un deuxième appartement ».

JDN

La commission des finances, présidée par le député Moshe Gafni, a approuvé aujourd’hui (mardi) en deuxième et troisième lectures le projet de loi du membre de la Knesset Ya’akov Asher, rejoint par le député Moshe Gafni, qui stipule que lors de l’achat d’un appartement pour un enfant orphelin de l’un des ses parents, un tel achat sera taxé aux taux fixes pour un seul appartement, tant pour la taxe d’achat que pour la taxe sur la plus-value.

L’initiateur de la loi, le député Ya’akov Asher, a révélé lors de l’audience qu' »après la catastrophe de Méron et l’indemnisation gouvernementale que nous avons obtenue, l’une des familles a demandé à y acheter un appartement pour les orphelins et a dû payer la taxe d’achat comme s’il s’agissait d’un deuxième appartement. Il est clair qu’il est impossible d’imposer une telle chose, la loi est indispensable et nécessaire. » Il s’est tourné vers les représentants du Trésor et de l’administration fiscale et leur a dit : « Vous nous remercierez pour cette loi, vous aussi ne voudraient pas imposer une taxe dans de tels cas. Ce n’est pas seulement un droit et une bonne action d’aider ces orphelins, c’est un devoir. Ils ont toujours prétendu qu’il y avait des procédures, mais beaucoup passent entre les mailles du filet, et aussi ceux qui n’ont pas engagé d’avocat et payé des honoraires décents, ne savent pas qu’ils ont droit à une exonération et paient la taxe sur les cadeaux, à quoi sert la loi. »

La loi sur la fiscalité immobilière considère aujourd’hui un parent et un enfant jusqu’à l’âge de 18 ans comme une seule unité familiale aux fins du calcul des taxes foncières. La raison en est qu’un enfant jusqu’à l’âge de 18 ans est sous la garde de ses parents et que l’achat d’un appartement à son nom peut être un achat effectué pour ses parents et enregistré uniquement au nom de l’enfant, parce qu’il est peu probable qu’un enfant possède le capital nécessaire à l’achat d’un bien immobilier, et cet achat se fait avec l’argent des parents, qui sont donc les véritables acquéreurs du bien.

Le projet de loi du député vise à traiter les cas dans lesquels l’achat d’un appartement par un enfant orphelin à l’un de ses parents est effectué à partir de l’héritage du parent décédé, et le but de l’achat est de garantir l’avenir financier de l’enfant. Le projet de loi vise également à traiter les cas où la famille élargie ou la communauté dans laquelle l’enfant vit, soutient et se mobilise pour assurer son avenir et souhaite lui acheter un appartement, lorsque le moment opportun pour collecter des fonds à cette fin est aussi proche que possible du décès de l’un des parents de l’enfant alors qu’il est encore mineur.

Dans de tels cas, même si l’achat de l’appartement est fait au nom de l’enfant afin d’assurer son avenir, les conditions d’imposition qui s’appliqueront aux achats seront en fonction du parent survivant, et s’il dispose d’appartements supplémentaires en sa possession, il est probable que l’enfant ne bénéficiera pas des conditions ou exonérations fiscales favorables, telles que définies par la loi en matière d’unité des copropriétaires. Ainsi, dans le projet de loi, il est proposé d’établir que lors de l’achat d’un appartement pour un enfant orphelin à l’un de ses parents, l’unité familiale existante entre un parent et un enfant sera exclue, tout comme un « enfant marié » a été exclu, de sorte que cet achat sera taxé aux taux fixes pour un seul appartement.

La proposition souligne que chaque cas d’achat d’un appartement au nom d’un enfant de moins de 18 ans nécessite l’approbation du tribunal, qui requiert la référence et l’approbation du tuteur général, de sorte qu’il n’y a aucune crainte que ce droit ne soit utilisé par le parent pour un avantage fiscal pour lui. Au cours des dernières années, le promoteur de la loi et le comité des finances, en coordination avec l’administration fiscale, ont tenté de parvenir à un arrangement qui permettrait cette exclusion sans législation, mais le mouvement a échoué.

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