Malgré les promesses, le pain va augmenter

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La semaine dernière, Lapid a déclaré qu’il œuvrerait pour arrêter complètement l’augmentation prévue du prix du pain basique (pas les pains spéciaux) afin de protéger les sections les plus faibles. Mais aujourd’hui, lors de la réunion du gouvernement devant les caméras, il a semblé beaucoup plus modéré et a parlé de la nécessité de réduire la hausse des prix…

Le Premier ministre Lapid a promis aujourd’hui (dimanche) qu’il lutterait pour faire baisser les prix des denrées alimentaires, mais entre les lignes, il a laissé entendre que les prix du pain devraient en fait augmenter – ce qui est en contradiction avec ce qu’il a dit lors d’une réunion d’urgence qu’il a convoquée de sa propre initiative la dernière fois la semaine.

La semaine dernière, Lapid a déclaré qu’il travaillerait pour arrêter complètement l’augmentation prévue du prix du pain sous sa forme basique afin de protéger les gens les plus faibles. Cependant, aujourd’hui, lors de la réunion du gouvernement devant les caméras, il a semblé beaucoup plus modéré et a parlé de la nécessité de réduire l’augmentation des prix au minimum nécessaire – ce qui signifie que l’augmentation viendra, la question est de combien. C’est selon un reportage du journaliste Matan Khodrov sur Channel 13.

Selon Khodrov, la différence entre les versions tient au fait que Lapid veut faire baisser les attentes dans le contexte des négociations de plus en plus avancées entre les ministères du gouvernement dirigés par le ministre de l’Agriculture Oded Forer et les représentants des mafias, où ils parlent en effet de une réduction significative de la hausse des prix, non pas de 20% comme l’annonçait le ministre de l’Economie il y a environ deux semaines mais de quelques pour cent, en échange de l’accord du gouvernement d’abolir complètement l’encadrement du pain uniforme d’ici un an environ.

Selon les données du Bureau central des statistiques, les dépenses moyennes d’une famille pauvre en Israël, une partie de ce qui est défini comme le « cinquième cinquième » pour le pain dont le prix n’est pas surveillé, sont d’environ 49 NIS par mois, tandis que les dépenses de la même famille sur le pain à prix réglementé est d’environ 13 NIS par mois. Même la classe moyenne, qui sera érodée par les nouvelles augmentations du coût de la vie, dépense environ huit shekels par mois en pains supervisés contre 20 shekels par mois en pain pita.

Une étude du Centre de recherche et d’information de la Knesset qui a examiné l’analyse des revenus et des dépenses des ménages par déciles montre que lorsque l’on examine les dépenses totales de tous les ménages en Israël, il ressort que les dépenses alimentaires, y compris les fruits et légumes, dans les déciles inférieurs représentent environ 20 % du revenu du ménage, tandis que dans les déciles supérieurs, ils oscillent autour de 15 %.

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