« Zuckerberg a du sang sur les mains ! »

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Le ministre de l’intérieur, Gilad Erdan, a pointé samedi soir un doigt accusateur vers Facebook et son fondateur : « Une organisation médiatique comme celle-là, qui gagne des milliards en publiant et en encourageant certains assassinats et ceux qui les soutiennent, ne peut décemment pas se dégager de toute responsabilité pour ce qui se passe sur sa plate-forme. »

« C’est avec regret que je rappelle qu’à la veille de certaines des attaques, y compris l’assassinat d’Hallel Ariel, il était nécessaire de faire un rapport à la police ou aux différents fonctionnaires de la sécurité au sujet des posts publiés sur Facebook », a déclaré Arden.

Erdan, qui a été interrogé à la suite de la dernière vague d’attentats a pris à parti le réseau social : « Facebook sabote le travail de la police israélienne. Car, dès qu’il est question des habitants de Judée et Samarie Facebook ne coopère plus. La société gagne des milliards de dollars en apprenant qui vous suit et ce que vous aimez. Je pense qu’il est temps de dire à Mark Zuckerberg de surveiller la plate-forme à partir de laquelle il gagne ses milliards. »

Face à de telles accusations, le porte-parole de Facebook s’est contenté de répondre: « Nous travaillons régulièrement avec les organismes de sécurité et les chefs d’Etat du monde entier, y compris Israël, pour faire en sorte que les gens sachent comment utiliser Facebook en toute sécurité. Nous ne laissons aucune place aux contenus qui encouragent la violence ou qui sont des menaces terroristes directes, ou des discours de haine. Notre charte est clairement conçue pour aider les gens à comprendre ce qui est toléré par Facebook et ce qui ne l’est pas. Nous appelons les gens à faire un rapport dès qu’un contenu semble violer ces règles, et ce, afin que nous puissions examiner chaque cas et prendre les mesures qui s’imposent le plus rapidement possible. Nous sommes en contact permanent avec les gouvernements en ce qui concerne toutes ces questions. »

On se souvient que la semaine dernière, la ministre de la justice, Ayéleth Shaked, avait lancé l’idée d’un projet de loi visant à supprimer certaines publications sur les réseaux sociaux disponibles à partir d’Israël.

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