Les parents endeuillés ont saisi la Haute Cour : « Tout simplement la nomination de Binder est scandaleuse »

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L’un des pères endeuillés explique pourquoi lui et des dizaines d’autres familles ont déposé une requête auprès de la Haute Cour contre la promotion du général de brigade Shlomi Binder (notre photo) au poste de prochain chef du renseignement militaire.

Be’hadré ‘Harédim

Les parents endeuillés ont déposé une requête auprès de la Haute Cour contre la nomination du général de brigade Shlomi Binder à la tête de la Division du renseignement. Sa nomination a été annoncée jeudi dernier par le ministre de la Défense Yoav Galant et le chef d’état-major Herzi Halevi.

Le rav Yehochoua Shani, le père du capitaine Uri qui a été tué dans la bataille de Kissoufim lors de la fête de Sim’hath Tora, l’un des auteurs de la pétition, a expliqué dans une interview à Galei Israël : « Binder est un homme qui était assis dans le QG alors que le système de défense ne fonctionnait pas. Mon fils s’est battu pendant 9 heures avec ses soldats le sept octobre sans recevoir aucune aide, et quelqu’un doit donner des explications à ce sujet, l’un d’entre eux étant le général de brigade Binder, chef de la division des opérations à l’état-major général. »

Selon lui, « plus de 40 familles endeuillées des combattants du Golani tombés le 7 octobre se sont jointes à moi dans cette pétition contre cette nomination. Notre exigence est qu’il est impossible d’approuver une telle nomination avant qu’un comité d’examen indépendant ne détermine quel a été le rôle de Binder dans le terrible échec du 7 octobre.

« Prendre quelqu’un qui occupait un poste important ce jour-là et lui confier un poste aussi important de chef de l’Agence nationale de sécurité est tout simplement une nomination scandaleuse. En même temps, nous exerçons une forte pression sur le général de brigade Binder lui-même pour qu’il refuse d’accepter le poste jusqu’à ce que le comité d’enquête l’interroge », affirme Shani.

D’ailleurs, le journaliste Omri Maniv a publié dans « News 12″ que dans la nuit du 6 octobre, Binder a été informé des détails des évaluations des renseignements de cette nuit-là, qui, comme nous le savons, étaient très insuffisantes et ne prévoyaient pas un raid du Hamas. Il a mené plusieurs vérifications mais n’a pas mobilisé de forces. Au sud, il ne savait pas que l’équipe de Tekila du Shin Bet avait été attaquée, ni l’existence de la fête de Nova ».

Binder s’est tourné vers un ancien officier supérieur, un tiers extérieur, qui allait mener une enquête sur le fonctionnement de la division sous son commandement le 7 octobre et dans les mois précédents, les conclusions ont révélé qu’il n’y avait aucun défaut matériel dans son fonctionnement, ces ont été soumis au chef d’état-major, le ministre de la Défense a également convoqué, puis la nomination a été décidée.

L’enquête montre, par exemple, que Tsahal et le Commandement Sud n’ont pas transmis d’informations critiques à la Division des opérations – ni le plan d’invasion du Hamas, ni le mur de Jéricho, dont Binder n’a eu connaissance que deux semaines après le 7 octobre, ni les rapports de les observatrices dans les mois qui ont précédé l’invasion. L’enquête globale de Tsahal au sujet des opérations de la division des opérations sont toujours en cours.

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