L’Iran est furieux face à ses hauts responsables tués en Syrie

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Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que le sang des responsables tués dans l’attaque attribuée à Israël n’avait pas été « versé en vain » et que l’Iran se réservait le droit de réponse. Les militants et responsables ont été tués à Damas lors d’une réunion consacrée à la question du transfert d’armes par voie terrestre et non par les aéroports.

Be’hadré ‘Harédim

Après les assassinats à Damas et au Liban aujourd’hui (Chabbath) lors d’attaques attribuées à Israël et dont nous avons parlé ici dans « Be’hadré ‘Harédim », la chaîne saoudienne Al-Haddat a rapporté qu’Israël avait tué un haut commandant de la Force iranienne Quds, Ali Muhammad Haderaj, dans la région de Zour, au sud du Liban, après qu’un drone a tiré sur des véhicules où il se trouvait.

Le Hezbollah a confirmé que Haderaj était l’officier supérieur tué lors de l’attaque au sud du Liban. Selon un reportage de la chaîne saoudienne Al-Hadath, Haderaj aurait participé à la médiation entre le Hamas et l’Iran sur des questions liées à la guerre électronique et à la défense aérienne.

Concernant une autre élimination attribuée à Israël, sur la chaîne qatarie Al Jazeera, il a été rapporté que le chef de l’unité de renseignement des Gardiens de la Révolution, Haj Sadek Omid Zadeh, avait été tué à Damas.

Selon le reportage de Roy Kays et Guy Maayan dans Here News, lors d’une attaque en Syrie, l’assistant d’Omid Zada, Haj Rolam, et trois personnes ont été tués. Les Gardiens de la révolution ont publié les noms de quatre hauts conseillers tués dans l’attaque : Khotjula Omidwar, Ali Ekazadeh, Hossein Mohammadi et Said Karimi. Selon un rapport saoudien, les militants et les responsables ont été tués à Damas lors d’une réunion portant sur la discussion du transfert d’armes par voie terrestre et non par les aéroports.

La chaîne Al Jazeera a rapporté que cette attaque était une réponse à l’attaque iranienne survenue il y a quelques jours contre une « installation du Mossad » à Erbil, dans le nord de l’Irak. Une source des Gardiens de la révolution a ajouté qu’un immeuble à plusieurs étages situé dans le prestigieux quartier d’Al-Maza, à l’ouest de la ville, qui était utilisé par les conseillers iraniens qui ont aidé le régime d’Assad, a été complètement rasé.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kaaniel, a déclaré dans les médias iraniens à propos des assassinats de Damas que le sang des hauts responsables n’avait pas été « versé en vain » et que l’Iran se réservait le droit de réagir au moment et au lieu appropriés.

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