Le juge a ordonné la libération de Ye’hiel Indor tout en le laissant en résidence surveillée

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Le juge a ordonné la libération de Ye’hiel Indor en résidence surveillée, mais a répondu à la demande de la police d’émettre un décret leur permettant de faire appel devant le tribunal de district. Lors de l’audience, il est devenu clair qu’il n’y a pas eu d’autopsie du corps de l’arabe tué et qu’il est impossible de prouver que la balle qui a touché la victime a été tirée avec l’arme d’Indor.

JDN – Baruch Shapira

Le tribunal de première instance de Jérusalem a décidé plus tôt dans la journée (mardi) de libérer la victime du lynchage de Benjamin, Ye’hiel Indor, et de ne pas répondre à la demande de la police de prolonger sa détention de huit jours supplémentaires. Indor était représenté à l’audience par les avocats Avihai Hajabi et Nati Rom de l’organisation ‘Honénou. Après la décision du juge Amir Shaked, la police a demandé un décret leur permettant de faire appel devant le tribunal de district, et une audience sur la question aura lieu à 14h00 chez le juge Alexander Ron.

Lors de l’audience, les avocats d’Indor ont insisté sur le fait que 12 jours d’enquête s’étaient écoulés au cours desquels il avait pleinement coopéré avec les enquêteurs, mais la conduite de la police est comme si c’était le premier jour des audiences. Le représentant de la police a également déclaré qu’ils n’avaient aucune documentation sur l’incident du début à la fin. Le représentant de la police a également déclaré qu’un certain nombre de pierres avaient été prélevées sur les lieux afin d’effectuer un test A.D.N. et de découvrir l’identité des agresseurs.

De plus, le représentant de la police a admis lors de l’audience que le corps du défunt n’avait pas été analysé et qu’ils avaient l’intention de demander un avis à l’institut de pathologie. Nous notons que cela contredit l’affirmation de la police lors de l’audience de la semaine dernière selon laquelle, selon le message qu’elle a reçu de la police et présenté au tribunal, il y a bien eu une autopsie sur le corps. Le représentant de la police a également admis que dans le témoignage du pathologiste palestinien, il a déclaré que le tir avait été effectué à plusieurs mètres de distance et qu’aucune balle n’avait été trouvée qui était liée à l’arme personnelle d’Indor.

Comme mentionné à la fin de l’audience, le juge Shaked a ordonné la libération d’Indor en résidence surveillée, mais la police a néanmoins demandé d’émettre une ordonnance de sursis à exécution pour leur permettre de faire appel de la décision. Les avocats d’Indor se sont opposés à la demande et ont affirmé que cela suffisait, mais le juge a néanmoins décidé d’émettre une ordonnance de sursis à exécution jusqu’à demain à 13h00, ainsi que la possibilité de faire appel au tribunal de district jusqu’à 15h00.

L’avocat Avichai Hejabi de l’organisation ‘Honénou a déclaré après l’audience : « Le tribunal de première instance a ordonné aujourd’hui pour la deuxième fois la libération de Ye’hiel Indor. Le tribunal a statué sans équivoque que le cas d’Indor pouvait faire l’objet d’une enquête même lorsqu’il était assigné à résidence. Aujourd’hui, nous avons découvert que les histoires de l’unité d’enquête selon lesquelles il y a un rapport pathologique ne sont pas vraies. L’unité d’enquête ne peut pas savoir ce qui l’a tué, sous quel angle il a été tué, et ils ne peuvent pas non plus dire si c’est le même tir d’Indor qui a tué le Palestinien, et si c’était après qu’il ait été attaqué de manière brutale et qu’il se soit cassé le crâne. »

« Le tribunal a de nouveau réalisé qu’il n’y avait pas de soupçon raisonnable et qu’il n’est pas renforcé après 12 jours qu’Indor est en détention dans son état physique et mental difficiles, et nous sommes satisfaits de la décision du tribunal. J’espère que l’unité d’enquête et le procureur de la République bureau cessera d’être obsédé par cette affaire et ne fera pas appel auprès du tribunal de district. Il est possible de gérer cette affaire quand Indor est assigné à résidence et de l’interroger là-bas. Depuis le début, nous l’avons dit, cette affaire est un cas d’une attaque brutale des Palestiniens contre des colons juifs. Il n’y avait aucune raison à cette attaque, et nous sommes heureux que le tribunal ait mis fin à cette saga aujourd’hui. J’espère que le tribunal de district, en tant qu’audience en appel, ne changera pas la décision », a ajouté l’avocat Hajabi.

L’avocate Nati Rom de l’organisation ‘Honénou a déclaré : « Nous voyons aujourd’hui ce que nous savions depuis le début. On ne sait pas pourquoi il y a une telle ferveur contre mes clients et précisément contre les Juifs qui ont été attaqués, et contrairement aux Palestiniens, la police dit que cela nécessite une coordination et beaucoup de forces, et elle ne procède pas aux arrestations et n’a pas contesté une seule fois la libération des assaillants. Nous regrettons chaque jour que M. Indor soit resté ici en détention alors qu’il était malade après une opération au cerveau. La revendication de légitime défense ici n’a pas de prix, et si ce n’est pas de la légitime défense, ce ressentiment peut être supprimé du livre de loi. Nous sommes satisfaits de la décision du tribunal de Jérusalem. »

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